Malgré sa débilité voyante, le mode de falsification mis au point par la pharmacovigilance française pour priver, grâce à la connivence béate de la justice civile, les victimes de la vaccination contre l’hépatite B d’une juste réparation a été repris à l’identique, avec la complicité des mêmes intervenants (magistrats et "experts" judiciaires), pour les accidents iatrogènes imputables à Androcur. Il peut donc être utile de replonger le présent article (initialement mis en ligne le 01/01/18) dans l’actualité de ce nouveau scandale.
RÉSUMÉ - Une « mise au point » datée du 18/12/17 (et qui semble engager collectivement l’INSERM) oppose une fois encore « la science » promue par les responsables de ce texte aux « idées reçues » des opposants à l’élargissement des obligations vaccinales qui doit prendre effet au 01/01/18 : les risques des vaccins contre l’hépatite B y sont cités comme exemple de ces « idées reçues ». Sur la base de documents aussi officiels qu’aisément disponibles, on montre que, pour dissimuler ces risques qui contrariaient la promotion des fabricants, la pharmacovigilance française a répétitivement falsifié les données disponibles, tout en se plaçant continûment en infraction avec la réglementation pharmaceutique européenne. On s’étonne, au passage, que la continuité de ce comportement évidemment répréhensible et très facile à documenter n’ait jamais fait l’objet de la moindre sanction judiciaire.
En date du 15/02/18, j’ai ajouté un post-scriptum à cet article initialement mis en ligne le 16/07/17 - c’est-à-dire presque immédiatement après les décisions annoncées par Madame Buzyn. Un deuxième post-scriptum a été ajouté à la veille du 11 novembre 2018.
RÉSUMÉ - Abstraction faite des anti-vaccinalistes qu’il est décidément difficile de prendre au sérieux, l’essentiel des critiques visant l’actuelle volonté gouvernementale d’élargir les obligations vaccinales consiste à déplorer la chute de « la couverture vaccinale » qui risque de se produire par effet de répulsion : c’est, en d’autres termes, faire le jeu d’une propagande qui pose comme évident que la multiplication des vaccinations à laquelle on a assisté au cours de ces dernières décennies serait bénéfique à la santé publique. En s’abstrayant de cet implicite triomphaliste (dont on attend toujours la moindre démonstration), le présent article s’interroge donc sur les inconvénients additionnels d’une obligation dans le contexte d’une promotion vaccinale déjà préjudiciable à la santé publique, qu’on n’a cessé de dénoncer comme mode opératoire préférentiel de la criminalité médico-pharmaceutique actuelle. Après avoir caractérisé ces inconvénients additionnels comme idéologiques, légaux, psychologiques, iatrogènes, économiques, politiques enfin, on conclut que le projet d’élargissement des obligations est clairement une provocation-test dont la portée dépasse très largement la question des vaccins et qui, à ce titre, devrait appeler une forte mobilisation citoyenne.
Un de mes lecteurs parmi les plus fidèles me recommande de remettre dans le courant de l’actualité (29/10/18) cet article du 21/12/17 qu’il juge regrettablement inaperçu. J’accède d’autant plus volontiers à sa demande que, dans l’entre temps, j’ai mis en ligne une série intitulée « Quand les victimes racontent leur expertise ». Tel n’était pas mon objectif quand je me suis attelé à la publication de ce travail laissé sous le boisseau durant plus de dix ans mais, au vu des réactions qu’il suscite, il me semble que devraient rougir de honte ceux (tout particulièrement les responsables de l’AIMSIB, et certains de leurs sympathisants) qui, pour le plaisir d’un jeu de mots même pas bon ou la jouissance d’un dénigrement bête, n’ont pas craint de s’attaquer à moi sans la moindre pudeur. Je note en passant que par contraste avec leur dramatisation ridicule des taquineries anodines que leur réserve parfois l’Ordre des médecins, les sévices dont j’ai fait l’objet – parfaitement quantifiables –, sont monstrueux en termes de coût direct et indirect, et qu’ils ont impliqué les plus éminentes autorités judiciaires de notre pays : cette situation facile à documenter n’en rend que plus odieuse l’obstination durable de l’AIMSIB – inexplicable au regard des objectifs que cette association prétend défendre – à apporter sa modeste contribution à ce harcèlement sans précédent [8].
"Dépolitisation", on disait…
RÉSUMÉ – On revient sur la critique acerbe d’un des auteurs dont j’ai analysé l’article paru dans la revue Nexus, et on la démolit point par point, preuves en main ; on réfute également comme trop facile la critique que je mettrais tout le monde "dans un même sac". On s’interroge ensuite sur la variabilité de la notion de "bienveillance" telle que promue par l’Association Internationale pour une Médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante (AIMSIB) à laquelle appartiennent tous les auteurs de l’article publié dans Nexus. Sur la base d’exemples précis, on montre ensuite que cette "bienveillance" est surtout un indicateur d’irréflexion, puisqu’elle fonctionne objectivement comme outil de censure et d’occultation des principaux problèmes posés par la criminalité médico-pharmaceutique : on en tire que la pseudo-bienveillance promue par l’AIMSIB fonctionne surtout comme un lâche prétexte pour masquer les vrais conflits et se débiner devant la violence croissante de toute cette mafia.
Les réactions interloquées des internautes quant au scandale judiciaire sur quoi se conclut cet article m’ont conduit, quelques jours après la première mise en ligne (le 17/10/18), à ajouter une dernière note explicative.
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